O Les
artistes
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MARIE-HÉLÈNE ROCHET peinture Ma mère me promenait le jeudi dans les expositions et les musées
parisiens. Ainsi ma mémoire d’enfant est pleine de belles
images. De retour en France, je repris des études pour
travailler ensuite dans différents laboratoires de recherches
pharmacologiques. De 1973 à 1977, j’étudiais dans un atelier d’Arts
Plastiques dans lequel j’eus la chance de rencontrer des professeurs
qui surent me donner le ticket d’entrée dans la création.
Je les en remercie. Et commença le voyage dans la peinture,
exaltant, passionnant et parfois angoissant avec peu de halte. Sur
la toile se déversait l’indicible. La fêlure se
manifestait sous plusieurs formes. Brisures, cassures, fractures. Après avoir utilisé longtemps la peinture à l’huile,
puis un peu d’acrylique et des pigments de cuivre en les projetant
sur une toile à l’aide d’une soufflerie, pour ne
pas laisser l’empreinte du pinceau, que j’utilisais seulement
pour les glacis successifs et la ligne d’un dessin, j’intégrais
des feuilles de cuivre et des morceaux de miroirs brisés à ma
toile. Puis un film plastique est venu recouvrir la peinture pour laisser
scintiller la lumière sur lequel j’installais des personnages
qui se croisent en habits de plastique. Ainsi j’ai fait reproduire sur une toile un de leurs chefs d’œuvres,
et par dessus j’ai recrée un décor en peinture à l’huile
pour y déposer des femmes assises comme sorties du décor
de ce chef d’œuvre.
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